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Brunson réplique
Déclarations après
l’ES3 Chouilly-Cuis-Cramant-Avize (14,914 km)
Conditions de route des
3 ES : à 90 % sèche, avec quelques parties boueuses,
- Alain Vauthier
(Peugeot 206 WRC), 4e : « Sur les 14 km de l’ES3, je
ramasse : je suis parti sur un faux rythme. Je n’étais pas
rassuré par le sous-virage. J’espère que mon équipe va pouvoir y
remédier. »
- Eric Brunson (Subaru
Impreza WRC), 1er : « Ma voiture est trop typée
propulsion. C’est bien pour le spectacle, moins pour
l’efficacité. Les ES plus longues que les premières me plaisent.
L’ES3 était très grasse par rapport aux reconnaissances. On est
toujours sur le qui-vive. Il faut veiller à rester sur la route
sans en rajouter. »
- Armando Pereira
(Peugeot 307 WRC), 3e : « Je pense que tout le monde
se tâte. Vu le terrain piégeux, le miracle n’existe pas. Il est
difficile maintenir l’auto sur la route. C’est la même chose
pour tout le monde. Chouilly est une spéciale sélective. Il va
falloir la disputer encore de nuit et on verra
demain. »
- José Barbara (Subaru
Impreza WRC), 2e : « Je suis comme la Matmut (son
sponsor), j’assure ! On a envoyé de jour. On aura du mal à aller
chercher Brunson à moins qu’il ne commette une erreur. Ici, je
suis habitué à terminer 2e ! Toutefois, le rallye ne
fait que commencer. »
- Daniel Fores (Peugeot
306 Maxi), 5e : « Ce fut très difficile dans l’ES1.
Je n’avais pas de motricité. Je n’osais pas. Ca a été mieux dans
l’ES2. Dans la suivante, on a roulé mais la voiture patine dans
les relances. »
- Rudy Charreyre (Ford
Escort), 6e : « J’ai loupé une épingle dans l’ES1, ce
qui m’a obligé à passer la marche arrière ; un freinage dans
l’ES2 et enfin, une durite de turbo a pris feu, ce qui m’a
obligé à couper le bang. Malgré ces péripéties qui se voient sur
une aile, une porte et une jante, ça ne va pas trop mal.
Aujourd’hui, j’essaie de rouler propre. »
- Stéphane Baudier
(Renault Clio Maxi), 18e : « je n’ai commis que des
bêtises dans l’ES3 ! J’ai pris une mauvaise route et en doublant
Vaison, j’ai tiré le frein à main et la voiture est partie en
tête-à-queue. Le rallye n’est pas fini. S’il pleut
ce soir, je
monte les slicks et je récupère le temps perdu. »
Un problème de turbo a
contraint Vaison à l’abandon.
Dans le Trophée Clio R3,
Mauffrey a commis un « tout droit, demi tête-à-queue, moteur
calé en 5e » dans l’ES3. « J’avais trop de
freins sur l’arrière, l’auto est partie vite », poursuit le
Vosgien qui va vouloir récupérer la première place. Il pointe à
une seconde de Hinger. Lemaître est à 6s.
Charles Martin a pris
les commandes chez les C2-R2 Max.
La tête du Groupe N est
occupée par Pierre Marché (Clio Ragnotti), 9e au
général ; celle du Groupe F2000 par le Dizycien Greg Regnault
(Clio), 14e.
Les concurrents du VHC
ne sont plus que 3. François Guillemin s’est retiré (pont cassé,
ES3). « C’est la première fois que je viens ici. On est sur
des œufs. J’apprends sur ce type de terrain spécial »,
indique Terriou, leader avec 1min16s d’avance sur Lajournade.
ECHOS
- Dans le parc de
regroupement ouvert au public pour des séances de dédicaces et
de rencontres, Franck Leroy, le maire d’Epernay, s’est mêlé aux
pilotes et s’est prêté, lui aussi, au
jeu des
photos. En toute décontraction.
- Premier licencié de l’ASAC
Champagne à s’élancer, Hervé Gaidoz a offert à sa fille, Céline,
pour ses 20 ans, une participation à ce rallye en tant que
copilote dans la Subaru Impreza Groupe N. Le pilote de
Warmeriville enchaînera avec un rallye sur terre (les Causses)
dès le week-end prochain. « En l’espace de 15 jours, je vais
devenir pilote professionnel », rigole Hervé.
Avec la même Renault
Clio Ragnotti Groupe N alignée sur cette épreuve – modifiée pour
l’occasion -, Olivier Guiardel l’accompagnera à partir du Terre
de l’Auxerrois.
- L’Info Rallye est
assurée par Michel Bathelot et Michel Laurencin. Leur mission
est outre d’informer, de sensibiliser le public au sujet de la
sécurité. Le duo est expérimenté : il a occupé cette fonction
dans le cadre du championnat de France des rallyes ces dernières
saisons.
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